Chères, Chers Cinéphiles,
je Vous convie aux “SAMEDIS DU CINEMA ITALIEN 2018-19. À l’écran, le biopic “Nico, 1988”, 2017 de l’italienne Susanna Nichiarelli (6 mai 1975, Rome) tourné entre Manchester, Paris, Prague et le littoral romain.
S’appuyant sur des témoignages et des documents biographiques la réalisatrice suit les traces de la dernière tournée en solo de la chanteuse allemande Christa Päffgen, plus connue sous le nom de scène “Nico” devenue une légende underground.
Née à Cologne le 16 octobre 1938, deux semaines après les accords de Munich, Christa Päffgen meurt à Ibiza (Espagne) à peine un demi-siècle plus tard, en 1988, un an avant la chute du mur de Berlin. La petite fille fuit Cologne pour échapper aux bombardements et s’installe à Berlin. Elle passe une enfance marquée par les ruines ancore fumante du nazisme affectant par la suite toutes relations parentales allemandes.
Bien plus qu’une égerie, celle qui ne voulait pas qu’on l’appelle Nico, mais Christa, fut une authentique artiste et une créatrice d’un singulier talent et d’une singulière sensibilité. C’est n’est ni à la chanteuse du group rock Velvet Underground, nì à la muse d’ Andy Warhol ni à l’actrice et au mannequin que Nichiarelli s’attache, mais plutôt à la compositrice délaissée par le public, abîmée par les excès, toujours en quête de renouveau. Cabaple de devenir ce qu’elle était au fond d’elle, Christa est la femme derrière l’icône, la renaissance d’une artiste. Et d’une mère.
Malgré ses nombreuese qualités, pour lesquelles il a gagné entre autres 4 David de Donatello et le prix “Orizzonti” à la 74ème Mostra de Venise, ” Nico, 1988″, ne serait pas aussi reussì sans l’immense prestation de l’actrice danoise Trine Dyrholm. Non contente d’avoir participé à l’ élaboration du personnage, et d’avoir assuré toutes les parties chantées, elle l’incarne avec une vérité humaine et une énergie artistique digne de tous les éloges.
Bonne Séance!
VICE CONSOLATO ONORARIO D'ITALIA 