Archivi del mese: marzo 2016

“CHAQUE JOUR QUE DIEU FAIT”

Les Samedis du Cinéma Italien

SAMEDI  26 MARS 2016 16H00

INSTITUT FRANÇAIS DOUALA

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Inspiré du roman “La Génération” de Simone Lenzi, un des scénaristes du film, la pellicule narre l’histoire amusante de Guido et Antonia. C’est une jeune couple forgé par la dichotomie de leur personnalité. Guido est cultivé, patient et posé; il travaille la nuit comme portier dans un hôtel et il étudie les langues anciennes. Par contre, Antonia travaille le jour dans une entreprise de location de voiture, mais elle rêve devenir chanteuse. Fière de son manque d’érudition, elle fait face à la vie avec angoisse, susceptibilité et instabilité. Cependant, Guido et Antonia vivent leurs vies:  ils se creusent et ils s’aiment au petit matin quand elle se lève et lui se couche. Ils décident aussi d’avoir un enfant. Mais…

CRITIQUE

“Apparemment le film raconte  l’histoire d’une jeune couple qui veut à tout prix avoir un enfant. Mais, en réalité le désire de maternité et paternité est un agrégateur narratif  des deux amoureux que tout oppose et tout rapproche.  De fait, la vie de Guido e Antonia se découpe sur un scénario humain marqué par le cynisme des Romains et la folie des étrangers. En somme, “Chaque jour que Dieu fait”  c’est le monde tragicomique des deux personnes authentiques vivant dans une Italie insensée et vulgaire. Le film fait rire et pleurer à la fois: il nous représente tous”. (Alberto Crespi, ‘L’Unità’, 11 ottobre 2012)

“Moins mordant que d’habitude, cette fois Virzì montre son côté sentimental, sans  être banal. (…). L’œuvre est un prétexte pour revisiter quelque lieux communs de la comédie, mais il se configure aussi comme un terrain sur lequel on mesure une avec intensité une belle histoire avec toutes les contradictions abritant toutes relations humaines. (Roberto Nepoti, ‘La Repubblica’, 11 ottobre 2012)

 

NOTE BIOGRAPHIQUE

Paolo Virzì est né à Livourne en Toscane le 4 mars 1964. Il est réalisateur, scénariste et producteur. À Rome il fréquente le cours de scénario du Centre expérimental de cinématographie et obtient son diplôme en 1987. Parmi ses enseignants il y a Gianni Amelio, Suso Cecchi D’Amico et Furio Scarpelli. La rencontre avec ce dernier sera décisive : Scarpelli devient en effet son maître et son guide.

Virzì débute dans la réalisation en 1994 avec La belle vie, récompensée par le Ciak d’or, le Ruban d’Argent et le David di Donatello dans la catégorie du meilleur réalisateur débutant. Avec ce début Virzì met déjà en évidence son talent dans la direction des acteurs. Dans Vacances d’août, 1995 Virzi réfléchit sur la révolution politique italienne après l’avènement du système politique majoritaire: le  pays est  appelé à se ranger sur deux fronts opposés. Entretemps Vacances d’août gagne le David di Donatello comme meilleur film de l’année. L”Oeuf dur 1997, du nom d’un quartier de Livourne, malgré le fort ancrage au territoire l’histoire a eu un succès extraordinaire et arrive à conquérir critique et public : le jury de la Mostra de Venise remet au réalisateur le Lion d’or  Grand prix du jury. 

La prima cosa bella sort en salle le 15 janvier 2010 et il obtient trois prix:  meilleur scénario, et acteur principal (Valerio Mastandrea) et meilleure actrice principale (Micaela Ramazzotti).Quattre ans plus tard Les ressources humaines aborde le thème de la crise financière et de la société de la Brianza, riche zone de l’Italie du nord dont le territoire est marquée par la élan entrepreneurial de ses habitans. Le film gagne l’appréciation générale, tant du public que de la critique, mais donne lieu à quelques polémiques de la part des politiciens de la Lega, pour la manière dont la Brianza est décrite. En plus des sept David di Donatello, le film gagne aussi six Rubans d’Argent, quatre Ciak d’Or et le Globo d’Or de la Presse étrangère en tant que meilleur film italien de l’année.

En janvier 2015 le réalisateur annonce le titre provisoire du prochain film Like Crazy: « Une promenade à l’extérieur d’une structure clinique qui s’occupe de femmes avec des problèmes, dans cet hôpital psychiatrique à ciel ouvert qu’est l’Italie ». 

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PORTRAITS du CAMEROUN

 EXPOSITION PHOTO de STEFANO ZAMBUTO

du 1er au 31  MARS 2016 INSTITUT FRANCAIS YAOUNDE

ZAMBUTO

VISAGES CAMEROUNAIS, NARRATIONS ITALIENNES

“Un portrait réussi est un joyau en photographie. Sa réussite n’est effective que si la personne derrière l’objectif est dotée d’assez d’expérience pour tirer le meilleur du sujet.

Il ne s’agit pas uniquement d’appuyer sur un bouton, mais de créer une relation dont l’aboutissement est l’image, le portrait, tel que perçu par l’œil. C’est la raison pour laquelle je crée toujours une certaine complicité avec le sujet à photographier afin que face à l’objectif, ce dernier n’adopte pas une attitude statique. Ainsi, il est mis en valeur, ce qui permet l’accès aux détails nécessaires pour créer une belle photo.

Cette expo met en lumière des visages de camerounais : artistes, hommes politiques, mannequins, personnes ordinaires… Par la même occasion, je mets en valeur quelques œuvres de mes disciples, Blanche Agoume et Clarisse Mekongo”

Stefano ZAMBUTO, février 2016

NOTE BIOGRAPHIQUE

Formé  par les maîtres Lello Barresi, Mauro Giordani et Pamela Pompei, Stefano Zambuto a été aussi influencé par les œuvres de Henri Cartier Bresson et Helmut Newton. Cepedant, ce seront les voyages qui le basculent derrière l’objectif: de Hong-Kong à Jakarta en passant par Mumbai et Saigon. Installé au Cameroun depuis 2005, où il est vice-président de l’Union des Photographes Professionnels du Cameroun, il se dédie désormais à la photographie de mode.

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